Karafuneya Coffee

Expérience personnelle

Un soir de semaine en septembre, nous sommes allés dîner au Karafuneya Coffee de Sanjo, la maison-mère.
Le salon de thé est situé sur Kawaramachi-dori, juste au sud du carrefour Kawaramachi-Sanjo.
Il est facilement repérable grâce à sa vitrine remplie de modèles de coupes glacées, ce qui attire immédiatement l’attention.

Nous allons de temps en temps dans ce glacier lorsque nous avons quelque chose à fêter ou simplement envie d’une grosse glace bien rafraîchissante durant les mois d’été étouffants, mais cette fois-ci, nous y sommes allés pour dîner.

Le Karafuneya est bien connu pour ses environ 150 types de coupes, ainsi que pour ses desserts et ses boissons sucrées.
Avec tous ces desserts en vitrine, on pourrait croire qu’il s’agit uniquement d’un salon spécialisé dans les sucreries, mais en réalité, ils proposent aussi un certain choix en plats salés :

• pâtes,
• currys japonais,
• sandwichs,
• ou même des menus complets de type teishoku (plats avec accompagnements) pour le déjeuner ou le dîner.

Nous sommes arrivés un peu après 19 heures. Dès l’entrée, un membre du personnel nous a demandé combien nous étions, puis nous a installés à l’étage, au deuxième niveau.

Le café s’étend sur trois étages (1er, 2e et 3e), et comme l’intérieur est assez spacieux, nous avons toujours pu y entrer sans réservation, quitte à attendre parfois une dizaine de minutes sur les chaises du hall (il convient alors de marquer son nom sur le pupitre à l’entrée et d’attendre qu’on nous appelle).
Au moment de notre visite, environ 80 % des places au 2e étage étaient occupées.

Une fois installés, un serveur est venu nous apporter de l’eau et une serviette humide (oshibori).

Le menu est presque entièrement illustré avec des photos, ce qui rend le choix facile et agréable.
Cependant, pour les coupes, il y a tellement de variétés que c’est amusant à regarder… mais difficile de choisir !

À noter que pour commander un « parfait », il ne faut pas donner son nom, mais le numéro correspondant, indiqué sur le menu.
Il faut donc communiquer ce numéro au serveur au moment de la commande.

Cette fois-ci, comme nous étions venus principalement pour le dîner, nous avons choisi nos plats à partir des pages du menu consacrées aux repas salés, et non à celles des parfaits.
Même en dehors des desserts, le choix est assez vaste, avec notamment des plats de style occidental, des menus pour enfants, etc., ce qui rend la sélection plus difficile qu’on ne l’aurait cru.

Finalement, nous avons commandé un plateau de rôti de porc pané (rôsu-tonkatsu), un curry pour enfant, ainsi qu’une coupe glacée aux crevettes frites géantes (Saikyo Ebi Fry Parfait). Oui, vous avez bien lu, des crevettes panées sur des boules de glace ! En fait, les crevettes sont posées sur une fine couche de mochi (pâte de riz au goût neutre) permettant une certaine isolation thermique et gustative. Pour les touristes, fini le dilemme entre le « devoir » de manger japonais « pour une fois qu’on y est », et l’envie de se faire plaisir avec des desserts familiers ^^ !

Le restaurant ne dispose d’aucune tablette ou borne de commande, donc les commandes se font directement auprès des serveurs.

Notre enfant a d’abord pris un curry pour enfant, mais après avoir goûté le rôsu-katsu des adultes, elle a trouvé cela tellement bon qu’elle en a mangé plus de la moitié sans hésiter.

Nous avons l’habitude de manger du tonkatsu dans des restaurants spécialisés, mais celui-ci était vraiment bon, à tel point que nous avons sérieusement envisagé d’en recommander une autre portion !

Même si ce salon de thé permet de déjeuner ou dîner, et ne se limite donc pas aux desserts et parfaits, il y a très peu de choix en matière de boissons alcoolisées : seul de la bière était disponible à la carte.

À l’entrée du restaurant et visible depuis la rue, on trouve une vitrine spectaculaire remplie de modèles de parfaits géants, et plusieurs d’entre eux sont exposés également juste après l’entrée.
Ces énormes parfaits peuvent effectivement être commandés, mais la quantité est telle qu’il est impossible de les finir à une ou deux personnes.

Nous plaisantons souvent en disant que nous aimerions tenter l’expérience un jour, lorsque nous viendrons en groupe avec des amis ou en famille, histoire de relever le défi tous ensemble.